La Guilde des Chimères
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GN 2010 : les notes de Tal 'Thzu

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Message par Invité Mer 8 Sep - 19:57

bonsoir
ci-dessous voilà l'intégralité des notes de Tal'Thzu (8 pages) qui sont les dernières pages de son journal, trouvées dans son dernier repaire, que nombre d'entre vous ont pris pour un tombeau (notamment celui de herlekin). les déformations des noms des dieux sont dues à la transcription.

sans plus attendre, voila les notes décryptées :
"Cet entretien avec le vieillard des marais a été finalement plus intéressant que prévu. Dommage qu’après tant d’années passées à vivre en ermite, il soit obligé de courir le monde en quête d’un abri, en proie à la folie et aux terreurs qui se terraient au fond de lui-même.
Seulement, mon maître conviendra que je ne pouvais laisser ce pauvre hère ignorant de sa véritable nature, tout autant que je ne pouvais priver mon maître, ni moi-même, de ce divertissement tombant fort à propos.
Il aurait été sans doute plus sage de le conserver un peu plus en mesure de me révéler les secrets que j’étais venu lui arracher sur les secrets des arts magiques et des hauts lieux anciens et secrets, malheureusement, cela aurait rendu le reste de ma quête trop facile.
Je ne suis pas un de ces disciples de T’char qui ne vivent leur magie que dans la dévotion à leur maître et dans la recherche aveugle de ses sortilèges perdus. S’ils savaient que j’en détiens une parcelle, nul doute qu’ils envisageraient de m’anéantir. Cela leur ressemblerait bien, l’extermination pure et simple. Que ferais-je de moi si je me rencontrais dans de telles circonstances, c’est là une question intéressante à laquelle il conviendrait de réfléchir.
Mais les servants de T’char ne m’effraient pas, pas plus que ceux de Saa’lish ou ceux de Nörgûll. Des enfants qui s’amusent avec de nouveaux jouets, toujours insatisfaits et essayant de les faire tenir debout dans un semblant d’ordre et de vie.
Je ne sais pas si ces imbéciles se rendent compte que leurs dieux sont à ce point ridicules, aussi éloignés de la notion même de Chaos qu’une vache du vol.
Et encore, j’ai déjà réussi à faire voler des vaches, dans une vieille ferme du côté de Röstingrad, quand j’étais tout enfant. Quelle panique ça a créé. Je ne pouvais plus m’arrêter de rire ! Les trouble-fêtes locaux m’ont signalé que lui faire cracher du feu n’était pas du meilleur goût, pourtant quel spectacle quand les carreaux d’arbalète firent exploser la bête, répandant ses entrailles fumantes sur les badauds !
Il faudra que je pense à rejouer ce tour-là, à plus grande échelle. Une armée de vaches volantes crachant la mort devrait refroidir ces crétins empêtrés dans leurs armures sombres, soi-disant magiques, qui se plaisent à tuer, égorger et piller en hurlant le nom de leur seigneur de sang et de carnage Khärn. On dirait des petits pantins menés par un invisible marionnettiste. Il est vrai que leurs satanés colliers de toutous du Chaos les rendent un peu difficile à distancer, mais leur intellect compense largement ce désagrément.
Âsh’Nor, oui, serait un endroit brillant pour me punir de mes connaissances. Mais bon, encore faudrait-il que ces impuissants sorciers au service de T’char sachent où se trouve la Porte, mais aussi qu’il leur passe par l’esprit qu’il leur serait plus loisible de m’y emmener que de me tuer. A leur place, c’est ce que je ferais, mais Zuvassin m’en préserve encore longtemps, je ne fais pas partie des rangs de ces sales corbeaux puants.
C’est amusant ça, des corbeaux puants ! L’image leur sied plutôt bien je trouve !
Si je croise un de ces ridicules sorciers encapuchonnés, je le transformerai en corbeau. Ou peut-être juste les bras ? Ou la tête ?
J’espère que Zuvassin appréciera le spectacle. Je ne pense pas que je lui laisserais le cerveau d’origine, je pourrais lui donner la tête et l’esprit de la bête. Si je me souviens bien du rituel, en invoquant les noms de Tchar et de Doya et en décapitant le corbeau tout net, cela devrait fonctionner.
Je vois d’ici la scène… la tête qu’il va faire ce pauvre emplumé au service de son dieu empaillé !!! Son misérable esprit confiné dans un corps qui obéira au cerveau d’un volatile ! J’espère que je le verrais grimper aux arbres pour essayer de s’envoler !!
Qu’a dit le vieux déjà ? Ah oui, je dois me diriger vers l’Ouest, là où les enfants des mers règnent sur les terres. « Au cœur d’une forêt sombre, une grotte construite d’une main qui n’est pas d’homme renferme l’œil de Shee’Ra’Ni et me donnera les réponses aux questions que je me pose, mais je ne pourrais m’en emparer qu’après avoir défié les puissances du Chaos qui le scellèrent afin qu’il ne conduise pas à leur perte » bla bla bla… j’ai bien fait de le chasser de chez lui, ça le rendait fou cet ermitage apparemment. Toujours les mêmes histoires de quêtes millénaires et périlleuses, plantées de gardiens, de sceaux et de bonnes recommandations.
Je suis sûr que les enfants du coin doivent sentir leurs os trembler et fermer leurs trois yeux quand ils l’entendent. Bien, nous verrons quelle est la part de vérité que l’esprit de ce vieux sénile détenait.
Cet histoire de corbeau me rappelle ce champion puant d’orgueil et de pus qui régnait sur la contrée de Herkal il y a quelques années. Il payait bien, ce gros asticot, et son bien aimé dieu Nörgûll l’avait gratifié de ce don grotesque et tellement jouissif, de le rapprocher esthétiquement de Lui.
Il m’a donné beaucoup de plaisir en m’envoyant avec ses troupes affronter ce stupide disciple de T’char Matk’Ly’Yiu et son allié dépravé Vash’Ptk au service de Saa’lish.
Les guerriers à ma disposition étaient commandés par un serviteur de ce gros lard qui n’était pas incompétent, je regretterais presque d’avoir dû le tuer alors que nous étions sur le point de l’emporter. Je me souviens de la pleine incompréhension qui passa dans ses yeux, comme dans ceux de mes deux autres adversaires. Quelle joie de constater que la leçon de Chaos leur était inculquée de ma main, même s’il fallût pour cela les asservir quelques minutes plus tard.
Je me rappelle quand même que je dois une fière chandelle à la dépravation de ces deux-là, car ils eurent l’outrecuidance de penser que mes services leur étaient acquis par ce seul geste.
Loin vers l’Ouest, je me demande ce qu’il peut y avoir. J’irais jusqu’aux côtes et je naviguerais, on verra bien ce que je trouverais, c’est ce que je me suis dit. Et puis une fois sur les côtes, j’ai pris la mer.
J’ai bien failli y passer, attaqué par un immense Kraken. Comme quoi, il me reste en définitive plus de défis et de risques de mourir dans ce monde que ma vie de tous les jours ne me laisse supposer. Quand j’en aurais fini avec l’œil, j’essaierais d’écumer les mers pour trouver de nouveaux adversaires. Peut-être même trouverais-je la source du pouvoir de Mathlann et son gardien.
Qu’avais-je donc lu sur le temple en ruine de Oet’La’Nek sur l’Ouest lointain ? Ah oui, il recèle en ses terres la source de la vie et du monde, les anciens Slanns héritiers de la science et du pouvoir de la création.
Mince alors, c’était vraiment un beau combat contre ces deux dandys. Le vent froid et délirant soufflait depuis le portail du Nord, je m’en souviens, c’était assourdissant.
Les flammes des braseros jetaient des reflets aux couleurs chatoyantes sur les murs et venaient rehausser de leur ballet les jets de sang, de bile et d’organes que les coups de mes serviteurs démoniaques prélevaient en masse sur les serviteurs des dieux inférieurs. Quelle douce symphonie de hurlements résonnait alors. On aurait dit un concert de mort et de destruction, un moment d’exception et d’extase.
Vash’Ptk se rangea bien vite à mon côté, mais je reste persuadé que son service était de toute façon plus loyal sous la forme d’un mort-vivant.
Matk’Ly’Yiu me donna un peu de piment dans cet affrontement, s’entourant des feux sacrés bleus et roses de son dieu. Sa tête grimaçante ressemblait à un vautour, et ses mains à des griffes acérées. Son crâne chauve lui donnait un air burlesque, renforcé par sa silhouette dégingandée et ses vêtements flottants, comme s’ils étaient trop grands pour lui.
Je ne sais pas ce qui lui fût fatal. Sans doute un de ses rituels échappa à son contrôle, ou bien est-ce l’invocation d’asticots grouillants dans sa gorge qui lui coupèrent le souffle. Quand on en sait autant qu’on le supposait de lui sur la magie, on ne se laisse pas estomaquer par des petits vers, tant on avale de couleuvres pour en arriver là.
Non, je ne vois pas, mais bon, peut être l’œil m’indiquera-t-il ce que je veux savoir.
Le vieux faisait sans cesse référence aux Huit Questions, qui lui permettraient d’ouvrir la porte vers l’infinité de sa vie. Il pensait vraiment qu’on pouvait engager un mercenaire tel que moi pour une si basse besogne. Je ne voudrais pas insulter Shee’Ra’Ni, mais lui demander les Huit Réponses serait sans doute un peu ridicule après tant d’années d’exil. Et puis, le vieux ne savait pas que les Huit Réponses, je les ai déjà, heureusement. Sinon, je me demande comment je pourrais être encore digne de mon seigneur.
Je ne pense pas que ce gros porc laiteux de Herkal se doutait que j’allais le trahir, pas plus que le vieux ne le soupçonnait. Bien entendu que non, les seules personnes qui auraient pu le savoir sont soit de mon côté, soit mortes à l’heure qu’il est.
Je le revois se tordre de douleur et la déconfiture se peindre sur ce qui lui restait de visage quand il s’aperçut que j’invoquais contre lui la puissance de Zuvassin. Les gargouillis informes qu’il produisît en signe de défense contre sa déchéance étaient certes un peu répugnants, mais le spectacle en valait la peine. Voir ce vers gluant se tortiller et reprendre forme humaine, comme si les mutations que son dieu bien aimé lui avait octroyé n’avaient jamais existé, c’était du velours. Comme le vin de la réserve personnelle de Vash’Ptk d’ailleurs. Les deux combinés m’offrirent, il est vrai, un régal d’une rare saveur.
Je m’amuserai toujours de la déconvenue de ses soi-disant champions des dieux noirs, quand la puissance de mon maître les renvoie à leur insupportable nature originelle d’homme et de femme et leur fait glisser entre les doigts les miettes de pouvoir qu’ils croyaient détenir en récompense de leur idolâtrie et de leur soumission aux préceptes du Chaos.
Les îles derrière les brumes mystérieuses sont un terrain d’étude très intéressant il est vrai. Le vieux devait vraiment manquer de bon sens pour ne pas s’y être aventuré avant.
Ces terres semblent vierges de la civilisation connue ailleurs. Peut-être est-ce cela qui les rend si agréables, ou bien les étranges créatures qui la peuplent.
A leur allure on pourrait penser que quelque dieu a décidé de punir, ou de récompenser, ses serviteurs en en faisant des parodies d’êtres marins condamnés marcher sur la terre ferme.
Une farce de Mathlann ou un dieu plus vil comme Solkan se cache—il derrière cela ? Ma curiosité est piquée, je dois me le reconnaître.
Leur allure me rappelle celle des serviteurs du temple marin au large des côtes Norses que j’ai pillé lors de mon périple pour arriver ici. Des créatures aussi puissantes qu’elles étaient mutantes, qui avec une tête de requin, qui avec une queue de dauphin, qui avec des tentacules. Rien de bien neuf dans le fond, si ce n’est une étonnante stabilité dans leurs mutations, comme si elles étaient nées d’un besoin réel et précis plutôt que du caprice de T’char ou de je ne sais quelle sombre divinité.
Tout ceci me répugne, je ne sais pas comment ils font pour le vivre. Maintenant, au moins, je leur ai apporté le repos de l’esprit qui semblait manquer à leur vie. Je ne pense pas qu’ils s’en portent plus mal, de fait. Ils sont indubitablement plus en accord avec leur nature profonde et leur environnement depuis que je me suis occupé d’eux.
La statuette et les plaquettes qui traînaient de ci de là dans leur temple doivent avoir une grande importance, vu la résistance qu’ils m’ont opposée.
Je m’imaginais l’Ouest lointain plutôt peuplé de créatures aux allures de crapauds ou de lézards, pas ces simulacres de poissons bipèdes. Cela dit, vu le climat des îles, je ne pense pas que des créatures à sang-froid vivraient tellement longtemps.
Tiens, cela me donne une idée, je devrais essayer de combiner les puissances de Doya, Kron et Tchar en liant le sang et l’eau pour transformer un de ces nuisibles en bête à sang-froid, pour savoir s’il peut vivre longtemps dans cet état. Je doute qu’avec le grand ensoleillement cela soit très utile de vérifier, mais si j’ai un peu de temps libre, cela m’occupera.
Cette île est vraiment peuplée de créatures aussi étranges que dangereuses. J’ai eu maille à partir avec ces satanés démonistes Fimirs, qui ont bien failli me faire rejoindre l’autre royaume un peu trop tôt.
Mais c’est mal connaître Tal’Thzu que de croire qu’il va se laisser emporter par un portail de ténèbres ! je ne vais pas traîner trop longtemps dans le coin, ce combat m’a fatigué. Il faut dire que ces bougres de bestioles se sont liguées, comme toujours.
Je déteste les Fimirs, tout comme les Gors avec leurs têtes de boucs bornés. On devrait tuer les premiers pour faire des bottes et les seconds pour fourrer celles-ci et les vendre aux populations locales vu le climat !
Ma quête vers l’Ouest se poursuit bon gré mal gré.
Il semblerait que cette île abrite bien l’œil, si j’en juge par les présages et les survivances de créatures de l’ancien temps.
S’il n’était pas aussi détestable, j’irais rendre une visite de courtoisie à cette carcasse deux fois millénaire sur le continent.
La bibliothèque du vieux Drachenfels me serait des plus profitables, pour vérifier que je ne me trompe pas en interprétant les signes et les créatures que je rencontre.
J’ai de vagues souvenirs de ses récits sur le Chaos originel et les Premiers Temps, tirés de sa mémoire et des ses livres. Dire que je le traitais d’affabulateur à l’époque… force est de constater que les Douze Tomes ne sont pas une création fantaisiste de son esprit ravagé par la course du temps.
Le temps… cela me rappelle que je ne dois pas négliger de le manipuler selon son enseignement si je veux éviter de nouvelles déconvenues avec ces brutes de Gors. Que m’a dit le vieux Drachenfels déjà ?
« Imbécile, avorton ridicule, si tu tiens à ta misérable vie, attends que je te décapite avant de lancer ce palimpseste ! Une fois que tu sentiras la vie t’abandonner, reste calme et invoque la puissance combinée de Zyth, Eziff et de Perios. Ta catatonie sera de alors de courte durée, suffisamment pour que tes ennemis te laissent en paix mais pas assez longtemps pour qu’ils quittent la place, à moins que tu ne tombes sur des pillards ou des imbéciles serviteurs du dieu du Sang. »
Perios, oui, cela me revient, le souffle du temps et de l’espace. Poing serré, pouce à l’horizontale, index et auriculaire repliés. Il faudra que je pense à m’entraîner à dompter cette figure, elle n’est pas évidente en soi.
Il est surprenant et encourageant de découvrir une telle faune originelle si loin du portail, alors même que le Nord en est de plus en plus dépourvu. J’ai encore du mal à croire que des élémentaires puissent vivre de leur propre chef. Ils ne semblent de plus pas décidés à se laisser dompter, même par moi.
Il faut vraiment que je trouve l’œil, les richesses de pouvoir qui sont ici bas doivent toutes m’être révélées, je n’aurais pas assez de ma longue vie pour explorer l’ensemble de ces terres et toutes les révéler et m’en rendre maître pour les faire s’affronter ou les envoyer au défi des autres puissances.
Je sens que j’approche du but, Kra’tysh’Min me l’a révélé après bien des jours de torture. Ce vieil escogriffe a donc lui aussi entendu parler de l’artefact. Au fond ce n’est pas étonnant, les rumeurs et légendes sont nombreuses à son sujet. Mais que le vieux ait craché le morceau à une raclure de basse fosse comme ce pseudo-sorcier de Kra’tysh’Min me contrit plus. Car rien ne me prouve qu’il n’a pas vendu la mèche à d’autres avant lui.
Mon réconfort vient du fait que désormais, il ne le racontera plus à personne, ce vieux déjanté. J’aurais dû le faire griller sur place, mais son agonie rapide aurait été un spectacle moins réjouissant que de le savoir lapider par les populations auprès desquelles il ira désormais mendier une maigre pitance.
J’ai bien cru que côté torture, j’avais perdu la main. Ce vieux sorcier avait encore de la vigueur dans la carcasse déformée qui se dissimulait sous ses oripeaux bouffis et putrescents. J’ai bien failli le tuer trop vite, heureusement que Perios est venu à mon aide, afin de minimiser les dégâts à sa chair. D’ailleurs, il faut que je fasse attention à ne pas trop serrer le poing pour maîtriser ce vent, sinon ma prochaine tentative sera la dernière.
Mis à part me confirmer mes soupçons sur les restants de créatures originelles et m’apprendre que ce que je croyais une île est en fait un archipel, où vivrait des dragons, il a enfin pu me révéler le lieu où se trouvait l’œil. Ma quête va bientôt se terminer.
Kra’tysh’Min s’est révélé un bon guide, et un bon appât aussi. J’en ai profité pour évincer quelques Fimirs qui traînaient dans les parages et qui pouvaient constituer une menace pour mes plans.
Ce sorcier boiteux me fait parfois penser à une vieille commode, tant il est rongé aux vers lui aussi. S’il n’y avait que le corps, je pourrais supporter le dégoût qu’il m’inspire, mais son esprit est plus tordu qu’il ne le laisse croire. Il a essayé de s’échapper dans la nuit, car il semble effrayé par ma réputation et le sort qui l’attend.
L’imbécile, j’ai encore besoin de lui pour tester les pouvoirs de l’œil. Ensuite, j’en disposerais à ma convenance, pour le plus grand plaisir de Zuvassin mon maître.
J’aurais dû me douter que les Quatre ne me laisseraient pas avoir l’œil facilement. Ils ont placé des sceaux de garde pour m’empêcher de mener à bien ma quête.
Finalement, il ne me reste que deux sceaux à détruire, ce qui ne devrait pas poser de problèmes. Celui de Saa’lish fût le plus simple, puisque je ne suis pas sujet aux vaines tentations qu’il pourrait m’offrir. Le gardien laissé par Khärn fût une autre affaire, mais il sembla trouver Kra’tysh’Min à son goût. Attention à la digestion, la viande, quand c’est trop faisandé, c’est lourd sur l’estomac.
Demain je m’emploierai à détruire celui de T’char et de Nörgûll, ce qui ne devrait pas prendre plus de quelques heures. J’ai tous les atouts en main pour réussir.
Cela m’ennuie de laisser mes effets personnels derrière moi, mais je sais que le sceau de Nörgûll ne résistera pas à mon corps purifié. Je vais m’atteler dès avant à celui de T’char, pour lequel j’aurai besoin de toute ma puissance magique.
J’ai hâte d’être à demain. Je détruirais les sceaux et je m’emparerais de l’œil de Shee’Ra’Ni. Je plierais alors à ma volonté les créatures et les puissances de cet archipel, en commençant par un dragon.
A la tête de mes légions, je bâtirais mon empire à la gloire de Zuvassin et je partirais en conquête contre les Quatre Obscurs qui ravagent le Nord, jusqu’à ce qu’ils rendent gorge et se soumettent à la volonté de mon seigneur.
J’ai hâte d’être à demain. Mais je dois me reposer, à mon corps et mon esprit défendant, si je veux pouvoir jouir à loisir de mes ressources contre les deux derniers gardiens. Je sens déjà la puissance de l’œil irradier ses ondes de pouvoir jusque dans mes os. La fin d’un périple est proche, le début d’une nouvelle ère se dessine.
Tous apprendront le nom de Tal’Thzu et ce vieux Drachenfels ne me refusera plus l’allégeance qu’autrefois il me jeta au visage.
Il est temps de dormir. "

en parallèle circulaient les notes de Lornar, un nécromant membre du Cercle d'Aernos, ce qui a provoqué une confusion dans certaines discussions. De plus, je vous l'affirme bel et bien, nous n'avions aucun document de l'an passé tombé malencontreusement sur le site, tout ce qui était présent était raccord avec le scénario.

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